Plus d’un français sur deux vont sur Le Bon Coin

Selon Les Echos, le plus grand « vide-grenier » de France connait un incroyable succès.

Chaque mois le portail attire 28 millions de visiteurs uniques, soit près d’un français sur deux et Antoine Jouteau le directeur général espère atteindre 100% de pénétration annuelle d’ici 2020.

L’an dernier 110 millions de transactions ont été réalisées, hors immobilier, pour une valeur totale de 27 milliards d’euros soit l’équivalent de 1,17% du PIB français !

Le plus grand vide-grenier de France a affiché un C.A. de 257 millions d’euros pour un bénéfice de 152 millions. C’est ce que l’on peut appeler une marge de rêve. Durant cette période il y a eu 73 millions de rencontres car 80% des ventes se font toujours de la main à la main.

Le Bon coin propose aussi 1,5 millions d’annonces immobilières et 3 millions d’annonces de véhicules à vendre provenant de particuliers mais aussi de professionnels. Enfin 870 000 chômeurs y ont trouvé un emploi et 4,5 millions de français y ont déniché leur résidence de vacance.

Le Bon Coin arrive aussi en quatrième position au palmarès des entreprises les plus utiles aux yeux des français derrière la Poste, SNCF et EDF !

Avec 528 euros de revenu moyen annuel, hors immobilier et automobile, Le Bon Coin assure un revenu non négligeable à ses utilisateurs qui sont constitués aussi de français à hauts revenus qui n’hésitent pas à y acheter des voitures haut de gamme par exemple.

Tout commence en 2006 avec l’idée de privilégier la proximité géographique entre acheteurs et vendeurs qui s’avère être un succès. Olivier Aizac, nouveau dirigeant, a également une idée non moins de géniale et inédite pour l’époque : proposer la gratuité des annonces. Le site est donc gratuit, facile d’utilisation (pas de profil à créer ni carte de crédit à donner) et le développement dépasse très vite toutes les espérances des dirigeants. La gratuité des annonces du Bon Coin élimine beaucoup de concurrents spécialisés en automobile, immobilier ou emploi par exemple.

Pour compenser l’absence de revenus du fait de cette gratuité des annonces, LBC a misé sur la publicité et le freemium qui permet aux vendeurs particuliers d’acheter des éléments de visibilité supplémentaire.

Aujourd’hui après changement de stratégie, le site fait payer les annonceurs professionnels en commençant par le secteur de l’immobilier en 2009 suivi par l’automobile en 2011, les lieux de consommation en 2014 et l’emploi en 2015.

Selon la Direction, tous les marchés sont possibles en fonction des usages des utilisateurs, à l’exception d’un seul : la rencontre amoureuse, incompatible avec les autres domaines.

En 2019, la plateforme va monter en puissances sur le marché de la location de vacances grâce notamment à une nouvelle application de paiement en ligne. Elle se frottera ainsi à Air b&b.

Fabien Scolan, directeur marketing, explique : « nous disposons d’une masse d’informations qui nous permet de donner le pouls de l’économie française ». Avec le prochain lancement d’un observatoire des moments de vie, cela laisse présager beaucoup de futures innovations.

Le Bon Coin est une marque de la société Schibsted, cotée à la Bourse de Francfort. Laction valait 28,25 euros ce 27 décembre. Elle a progressé de +19,93% sur 1 an et de +17,74% sur 5 ans.