Eurazeo, propriétaire de la marque, investit 40 millions d’euros pour relancer la marque ainsi que les marques Poulain et Krema.
Créé en 1954 par Monsieur Fauchille dans l’usine de chocolat Delespaul-Havez, l’idée était alors de fabriquer du Caramel en barres débité ensuite à la longueur voulue, d’où l’origine du nom Caram’bar…
Après être passé entre différentes mains (Générale Alimentaire, Danone, Cadbury, Mondelez), Carambar est cédé en mai 2017 au fonds d’investissement français Eurazeo qui rachète également les marques Poulain, Krema, La pie qui chante, etc.
Toutes ces marques délaissées par Mondelez ont besoin, de l’aveu de Thierry Gaillard, président de Carambar and Co, d’un grand dépoussiérage.
Eurazeo a l’ambition à moyen terme de « créer un nouveau champion français de la confiserie et du chocolat » et a ouvert pour ce faire deux centres de recherche et développement à Blois pour le chocolat et à Saint-Genest pour le sucre. Plusieurs dizaines de millions d’euros seront investis sur 3 ans dans les usines.
Dans ce contexte de réorganisation, Carambar commence déjà à performer puisqu’après une baisse de ses ventes de 5% sur l’ensemble de l’année 2017, les 4 derniers mois de l’année ont été marqués par un rebond de 7% grâce à la publicité. Progression qui devrait se poursuivre en 2018.
Les dernières innovations lancées en 2018 (Carambar au beurre salé, à la vanille, au goût chocolat, etc.) contribueront à ce redémarrage.
Toutes les autres marques du groupe sont également retraitées (nouveaux produits, nouveaux embalages), l’objectif étant encore une fois de faire du groupe un leader dans la confiserie et le chocolat.
La société Eurazeo est cotée à la Bourse de Paris. L’action valait 79,30 euros au cours de clôture du 14 février, en augmentation de 41,49% sur 1 an et de 154,71% sur 5 ans.
