Les chercheurs de BASF cultivent de la peau

Dans le 7ème arrondissement de Lyon, le très performant Laboratoire BASF de 450 mètres carrés construit de la peau pour tester des produits cosmétiques et éviter ainsi le recours aux animaux. Une peau pour étudier les effets du vieillissement, la pigmentation, les impacts du soleil. Les chercheurs utilisent de la peau artificielle qu’ils cultivent eux-mêmes pour en communiquer le résultat des tests aux fabricants cosmétiques. Si le procédé est utilisé depuis 1999, huit années de recherche et développement ont été nécessaires pour développer de la peau reconstruite. L’épiderme qui permet de protéger la peau est travaillé en premier, puis le derme, la partie la plus profonde, responsable par exemple de l’élasticité de la peau. Un processus qui nécessite 42 jours pour reconstituer une peau fonctionnelle complète, qui sera ensuite soumise à une reproduction du stress environnemental en lui faisant subir les gaz d’échappements, en l’irradiant aux UV ou en injectant des bactéries.