MOLESKINE : des carnets et cahiers aux cafés littéraires

La marque de luxe des cahiers et carnets a ouverts trois cafés à Milan, Pékin et Hambourg.

Comme tout ce qui touche à l’écrit, Moleskine a été impacté par le numérique et a donc dû trouver des nouveaux relais de croissance.

Ecrivains et journalistes clients de la marque pourront se retrouver dans des cafés littéraires lieux d’inspiration et d’échanges. Ils pourront à la fois se restaurer, travailler, acheter des produits et aussi trouver l’inspiration dans des lieux d’exposition artistique. Ces espaces de coworking renvoient à Starbucks, initiateur à l’origine de ce concept.

Ces trois ouvertures à Milan, Pékin et Hambourg arrivent après le premier ouvert à l’aéroport de Genève-Cointrin qui a servi de test.

Moleskine a été créé par des entrepreneurs milanais en 1997, soit au début du raz de marée Internet en Europe. En anglais, « Moleskine » signifie « peau de taupe ». C’est en fait une simple toile plastifiée, très robuste, et imitant le cuir.

A l’origine le marketing de la marque s’appuyait sur la référence à des clients célèbres comme Hemingway et Picasso. La marque haut de gamme a contribué à la relance de la papèterie de qualité.

Grande palette de coloris et de formats mais aussi introduction de nouveaux produits comme des accessoires de voyage, des stylos et des cahiers connectés permettant de numériser croquis et textes ont contribué à asseoir la notoriété de la marque.

Moleskine est détenu par D’IETEREN, groupe belge multi-activités fondé en 1805, coté à la Bourse de Bruxelles.

L’action valait 35,08 euros en clôture du 20 avril dernier. Elle est en baisse depuis un an (-21,69%) et en hausse depuis cinq ans (+2,63%), ce qui peut être un bon point d’entrée. D’IETEREN peut être considéré également comme une valeur de rendement, ayant distribué un dividende par action en juin dernier de 0.67 euros soit 1,90%.