Mitsubishi reprend les choses en main

Le sixième constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors, du groupe MITSUBISHI, va rejoindre l’alliance Renault et Nissan sous le contrôle de Carlos Ghosn qui prendra la direction de son conseil d’administration. Face à une mauvaise situation financière, à une gouvernance dégradée et à une manipulation avérée des données de performance de véhicules, le patron franco-brésilien devrait bousculer la culture d’entreprise pour y remédier, rassurant les investisseurs après une perte de 2,1 milliards d’euros pour la dernière année fiscale, avec en prévision une réduction des coûts, la fermeture de certaines usines ou la mise en place de plates-formes modulaires. L'arrivée de MITSUBISHI dans l’association Renault-Nissan va permettre de former un acteur produisant presque 10 millions de voitures par an, lui donnant une coloration beaucoup plus japonaise et offrant un meilleur levier de négociation auprès des fournisseurs et des synergies technologiques dans l’hybride, le pick-up et le crossover.