Louis Vuitton : une « vraie » marque française

Le malletier va ouvrir deux ateliers supplémentaires dans l’hexagone.

Le « made in France » fait partie de l’ADN de la marque Louis Vuitton. Depuis sa création en 1854 par Monsieur Vuitton, la société a toujours privilégié la fabrication en France. Le savoir-faire artisanal des ouvriers et surtout la notoriété mondiale du « made in France » sont les deux bonnes justifications de cette stratégie industrielle.

Ce choix ne perturbe pas, loin s’en faut, les performances extraordinaires du malletier qui génère la moitié des profits de son groupe propriétaire LVMH.

Deux nouveaux ateliers seront ouverts prochainement, à la Merlatière en Vendée cet été et à Beaulieu-sur-Layon dans le Maine-et-Loire en 2019.

Cinq cents employés seront recrutés et cela portera à 16 le nombre de sites en France.

Après une période de stabilité et suite à la croissance de la demande mondiale, les capacités de production se sont avérées insuffisantes et ont donné lieu à de nouveaux investissements avec un premier atelier à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier où existent déjà plusieurs lieux de production depuis le début des années 90.

Après ces nouvelles ouvertures, les effectifs de production en France atteindront 4 000 salariés.

Louis Vuitton appartient donc au groupe LVMH coté à la Bourse de Paris. Le titre cotait 243,90 euros à la clôture de ce 28 mars dernier. Il est en croissance de +20,36% sur un an et de +102,91% sur 5 ans. Si LVMH est une valeur de croissance (doublement du cours en 5 ans), c’est aussi une valeur de rendement : LVMH distribue plus de 1,3% de dividendes, pas loin du double du rendement du Livret A.