Le suédois et l’américain sont les leaders incontestés d’un marché potentiel de … 250 milliards de dollars par an ! Apple Music refait son retard...
Apple a lancé son offre de streaming musical en 2015, soit presque dix ans après Spotify (créé en 2006). L’américain était ultra leader du marché du téléchargement et en a donc bien profité avant la chute de celui-ci au profit du streaming. Apple a assez bien converti ses abonnés à Apple Music et profite aussi de ses offres appareils (dont HomePod, son enceinte connectées sortie en février).
Spotify avait donc de l’avance est revendique aujourd’hui 71 millions d’abonnés. Apple Music suit avec 38 millions, puis viennent Amazon Music avec 16 millions et Pandora avec 5 millions.
En parts de marché en dollars, Apple Music est à 22,3% contre 51,5% pour le suédois. Mais la croissance mensuelle du nombre d’abonnés est de 5% pour l’américain contre 2% pour le suédois.
La Direction d’Apple assure que le marché potentiel, fonction du pouvoir d’achat (l’abonnement mensuel moyen est de l’ordre de 10 euros) et de l’accès, s’élèverait à 2 milliards d’individus. Si l’on multiple 2 milliards par 10 euros et par 12 mois, on arrive à 240 milliards d’euros…
Si la force d’Apple est sa base client téléchargement et surtout ses appareils, celle de Spotify est sa rapidité de développement international comme les ouvertures récemment d’Israël, Le Vietnam et l’Afrique du Sud. De là à combler le gap de croissance mensuelle de 3% ?
Les deux acteurs sont donc en avance sur les autres et possèdent presque deux tiers du marché à eux deux. Cela dit attention à deux concurrents bien connus et appelés des (filiales) « GAFAM » : Amazon Music et Google Play. On connait la puissance financière du premier, et si le second n’est pas en reste sur ce plan, il se prépare surtout à fusionner avec sa filiale YouTube Red (le YouTube payant sans pub). Pour ce dernier, le facteur clé de succès sera de parvenir à rémunérer correctement bien les auteurs, ce qui n’a pas été le cas dans le passé. Les deux leaders en ont donc profité pour signer des contrats qui fidélisent l’industrie musicale…
